La ville de Houston est tellement vaste qu’il nous faut une bonne demi-heure pour arriver au centre-ville. Et je ne comprends pas tout à fait l’urbanisme ici ; au milieu des gratte-ciels il n’est pas rare de voir un champ abandonné. Voilà pourquoi il faut absolument une voiture dans cet état, d’ailleurs il n’y a pas toujours de trottoirs et au lieu de compter le nombre de vrais cowboys je décide de compter le nombre de piétons !
Le centre –ville de Houston accueille les bureaux des grosses compagnies pétrolières comme Chevron, Exxon et Shell, mais appart cela c’est vide ; aucun magasins, aucune école. Alors où sont les gens ? Sous – terre apparemment, dans un vaste réseau de tunnels peuplés de restaurants et de boutiques où les employés prennent leur pause de midi à l’abri de la chaleur.
C’est marrant à Canisius on a aussi des tunnels, sauf qu’ils sont là pour éviter qu’on ne retrouve des étudiants en pyjama congelés sous un tas de neige au printemps ! (ouais je sais c’est pas marrant. Humour du soir bonsoir !)
Au musée de Sciences Naturelles j’en apprends un peu plus sur l’histoire du Texas et les hum…tensions dirons-nous avec le Mexique ! Le Texas est surnommé le « Lone Star State » et possède son propre drapeau issu des guerres d’indépendance avec les mêmes couleurs que le drapeau Américain. Donc au Texas, quand on voit le drapeau des USA, on voit aussi le drapeau Texan à côté, et certains partis politiques prônent encore l’indépendance vis-à-vis des USA.
D’une manière générale, l’indépendance vis-à-vis du Mexique a été durement acquise au 19eme siècle dans la violence et les batailles héroïques, (dont les messieurs Austin et Houston faisaient partie) donc les Texans ne se sentent pas vraiment en accord avec le passé des autres Etats. On m’avait prévenue que ça serait un « pays dans le pays » et c’est vrai, c’est un peu la Corse des Etats-Unis.
Sur les pick-up, on peut parfois voir des stickers « Je ne suis pas né au Texas, mais j’y suis venu aussi vite que j’ai pu ».
Comme il ne fait pas encore assez humide à l’extérieur, on rentre dans une serre à papillons ! Mais l’expérience en vaut la suée, partout où l’on regarde on voit des espèces différentes. (Nos appareils sont embués, donc les très jolies photos sont rares!)
Après un délicieux diner de poissons et fruits de mers, on rejoint le centre-ville de Sugarland à vélo. Autant dire que ça fait du bien de se dégourdir les jambes dans ce pays où l’activité physique en plein air est plus que limité. Le Town-Center parait complètement artificiel, un peu comme un nouveau lotissement sans charme, et puis le bar Turc où l’on écoute tranquillement un concert en sirotant un thé décide de fermer….il est 23h ! Les Texans se couchent trop tôt à mon goût!
N’oubliez pas l’album photo, toujours dans la colonne de droite.