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7 mai 2011 6 07 /05 /mai /2011 22:52

Pour mon dernier jour à New-York, c’est la brume totale. (Dans New-York et dans ma tête) Les plans pour voir la ville depuis l’Empire State sont donc annulés, et à la place on restera des fourmis circulant entre les gratte-ciels, sans pouvoir voir leur sommet !

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Passer 5 jours dans la Grande Pomme c’est voir tellement de choses chaque jour que ça en devient étourdissant. Et bien sûr il n’y a aucun recul pour apprécier tout ça, tout est à digérer immédiatement, c’est un voyage express à travers les époques et les communautés. J’avais un petit guide, mais je l’ai à peine lu, j’ai préférer me laisser porter au grès de mes humeurs et des gens rencontrés. Je n’ai pas trouvé les New-Yorkais si stressés que ce que l’on dit, et même plutôt agréables dans certains quartiers.

J’ai adoré observer la faune qui circule en métro. 80% des moins de 45ans ont les cheveux sales, des fringues d’occasion et lisent un livre électronique ou bidouillent leur Ipad 2.

On voit aussi beaucoup de gens bizarres, je crois que je retiendrais les 3 rappeurs accompagnés d’une guitare acoustique qui étaient vachement bons, le vétéran du Vietnam qui mendiait et traversait les wagons en marche, et le fan-de-muscu’ qui faisait ses tractions matinales incognito au milieu des gens blasés.

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Lundi, on retourne donc dans les lieux qu’on aime : Broadway, Washington Square et Madison Square Garden. On termine chez le mythique grand magasin Macy’s et on rejoint la clique dans un Irish Bar pour diner !

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J’ai trouvé où les tortues d’eau New-Yorkaises terminaient leur vie, après Chinatown et Central Park. (Je sais, j’ai parfois un humour douteux !)

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6 mai 2011 5 06 /05 /mai /2011 00:52

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Ca y est j’ai terminé mes cours chez les Jésuites Américains. La semaine prochaine c’est 4h30 d’examen qui m’attendent, mais je ne me fais pas trop de soucis, car le niveau de connaissances est plus que raisonnable. La semaine prochaine la bibliothèque sera ouverte 24h/24 et on va tous errer en pyjama, à apprendre des livres par cœur et à manger de la glace, des cookies, ou de la glace coincée entre deux cookies. Dans le  jargon gastronomique Ricain, ils appellent ça un « ice-cream sandwich ».

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Tant mieux, ça me permet de profiter du beau temps quand il est là, car ici les journées oscillent entre plein été et plein hiver. Pas de printemps à Buffalo.  Je crois que ça retourne complètement une canne qui s’est perdue dans le campus et que je croise chaque matin en sortant de chez moi. (Et là vous vous dites « oh c’est mignon, elle va l’adopter » Que nenni. A chaque fois que je la vois je pense à des aiguillettes à la poêle)

Obama got Oussama.

La mort de Ben Laden ici a déclenché d’énormes fêtes et aussitôt, d’énormes doutes. Le fait qu’il n’y ait ni photo, ni corps, ça les affole, et ça sert l’opposition qui s’acharne! Enfin, on n’est pas à une théorie du complet près, après celles sur la lune en 1969, et sur les attentats du 11 septembre, on a vu récemment celle sur le lieu de naissance d’Obama, qui ne serait pas né à Hawaï et donc qui n’aurait pas la nationalité Américaine et ne pourrait être président. Il a du rendre officiel son acte de naissance, et à réagi avec un humour complètement inattendu, dont vous pouvez voir la vidéo excellentissime ici. (en cliquant sur le lien vous allez voir un message d’erreur ; il faut simplement cliquer sur le lien « ouvrir dans une nouvelle fenêtre »)

Je ne sais quelle couverture médiatique a été faite en Europe, mais les Etats-Unis ont connu une série de 178 tornades dans les Etats du Sud les 27 et 28 avril qui ont fait 327 morts.

C’est la catastrophe naturelle la plus meurtrière depuis Katrina. Vous imaginez la maison typique Américaine avec le porche à l’avant et le drapeau ? Elles sont généralement assez fragiles, ce ne sont pas ce que l’on appelle des « bâtit traditionnel » Les images post-tornades montraient souvent des quartiers où seuls les porches et les drapeaux restaient…tout le reste avait été emporté et dispersé.

Aujourd’hui c’est « Cinco de Mayo » qui commémore la victoire des Mexicains sur les… Français.  Et non pas la fête nationale Mexicaine, comme chacun pourrait croire. Bref, aujourd’hui tout le monde est Mexicain, même à Buffalo, parce que c’est juste une occasion de plus de boire de la Téquila et des margaritas et de manger du guacamole et des Tacos !

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5 mai 2011 4 05 /05 /mai /2011 22:14

Joyeuz Pâques ! Joyeuz Pâques !

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Et pour Pâques à New-York, la 5eme Avenue est fermée aux voitures, et les plus belles têtes mettent leurs plus beaux chapeaux pour défiler ! Tout y passe, les poules, les lapins, les œufs et les couleurs pastel, la bonne société se mélange presque avec celle des drag-queen.

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Entre lapins au chocolat qui fondent sous nos doigts, chaleur torride, son de cloches et fanatiques religieux nous annonçant la fin du monde, on se dirige vers Central Park pour un autre pique-nique. Un plaisir dont je ne me lasse pas. (Au passage, les amandes et noix grillées sont délicieuses et en argot « nuts » veut dire « dingos », le slogan est donc très bien trouvé et peut se traduire par « des noix pour les dingos »)

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Ca manque un peu de chasse aux œufs à mon goût, (c’est dingue ce que les mômes d’aujourd’hui sont flemmards, ils sont gavés dès la poussette)

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La journée de Pâques se poursuit en ballade devant Colombus Circle, Bryant Park et la Bibliothèque publique, en descendant vers le bâtiment de l’ONU, sur la 1st Street, complètement à l’Est de Manhattan. Le bâtiment est en rénovation, les photos sont donc assez inutiles. (Tout comme l’institution ?vaste question n’est-ce pas ?)

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Par contre sur le chemin, on découvre Tudor City, une enclave Britannique dans New-York, créée au début du XXeme pour prouver qu’il était possible de loger les classes moyennes dans un quartier qui était alors mal fréquenté. 

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Aujourd’hui un simple regard aux entrées, aux valets et aux voitures suffit pour avoir une idée des loyers mirobolants. Les habitants se sont battus pour conserver leur mignon petit parc, rempli d’écureuils. Le gros signe « Tudor City » sur l’un des bâtiments fait vraiment cheap, et les minuscules fenêtres doivent cacher des intérieurs bien sombres, mais c’est si calme…

Non loin de là c’est le tumulte, la ville verticale, le Chrysler Buidling et l’Empire State Building, les bouches d’égout fumantes, et autres clichés sur New-York. Le point commun de toutes les photos que l’on peut prendre sans vraiment y réfléchir ce sont les points jaunes des taxis…

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Deuxième round entre le  Junior Cheesecake de Grand Central  et nous, cette fois…c’est lui qui gagne contre deux fourchettes ! Incapables de marcher plus longtemps après cette décharge de calories, on s’engouffre dans un taxi jaune en direction du pont de Brooklyn.

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Un merveilleux orage nous y attend juste le temps de prendre les quelques photos typiques avec les câbles et la vue sur Manhattan. De retour dans le métro, on tombe sur ces chariots très ruée-vers-l’or, et je subis les 15secondes les plus longues de ma courte vie quand je me fais coincer par les portes du métro sous les éclats de rire des New-Yorkais. « Vous êtes-d’ici ? » « Heu non pourquoi ? »…

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3 mai 2011 2 03 /05 /mai /2011 20:39

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Il pleut sur New-York, et j’ai la possibilité de visiter le MoMA gratuitement. Avant j’attrape un bagel-tartiné-de-philadelphia-cheese sur le marché Bio de Union Square. C’est fou tout ce qu’ils vendent de bio et de frais ici ; et c’est fou le nombre de New-Yorkais que ça attire.

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C’est bondé bien sûr, et pratiquement que des Français en plus, mais c’est un beau musée. Les étages 4 et 5 sont remplis de classiques, mes amis espagnols « râlent » qu’il y a là plus d’œuvres espagnoles qu’en Espagne, et pour ma part je me régale de Lichtenstein et Van Gogh. J’ai même découvert une œuvre de Warhol que je ne connaissais pas du tout, « Elvis ».

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C’est ensuite à grandes enjambées que l’on rejoint Grand Central, la gare aux 500 000 voyageurs par jour. (Impressionnant, mais pas autant que les 6,1 millions qui passent par Mumbai chaque jour !) C’est un bâtiment de style Art-Déco, avec un joli plafond représentant les signes du Zodiaque. Les gens y viennent autant pour les trains que pour les restaurants, boutiques et même une marché gourmet.

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On goûte le cheesecake de chez Junior’s, réputé le meilleur de la ville ! (la photo ne traduit en rien la qualité du gâteau ! Elle est même super glauque.) On arrive à bout d’une part … à 4 fourchettes !

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Ensuite j’ai la brillante idée de retourner à Chinatown chez le coiffeur. Résultat ? Panique à la vue de ma chevelure non-chinoise. 45 minutes de fer à lisser plus tard, la coiffeuse se décrispe  un peu et commence enfin la coupe… (Rassurez-vous, elle ne m’a pas loupée, mais elle a essayé de me refourguer des magazines en Chinois pendant 2heures !)

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Je fais aussi un détour par un petit temple bouddhiste remplie d’offrandes de noix de coco et de bananes, qui me ramène un an en arrière, dans mes périples Indiens. Mais à New-York, la nostalgie ne dure guère, et quelques changements de métro plus tard, je suis assise en face de Chloé,  en sirotant un « cosmo » !

 

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1 mai 2011 7 01 /05 /mai /2011 18:55

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Cette journée sera multiculturelle où ne sera pas ! Une Cino-Hawaienne, 2 espagnols et 1 Française, déambulant dans Lower Manhattan, Chinatown et Little Italy, avant de s’embarquer dans un ferry pour Staten Island, et s’approcher de la Statue de la Liberté.

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Mais commençons par le commencement. Washington Square, où apparemment Bob Dylan aurait commencé à gratter. On est juste à côté de New-York University, et les étudiants se trainent en cours avec un café extra-large et un muffin gigantesque en guise de ptit dej’ (au passage, le muffin gigantesque a été testé et approuvé. Meilleur que celui de chez Tim Hortons !) Les rues de Greenwich Village aux alentours sont agréables à vivre, on peut encore voir le ciel sans se tordre le cou au milieu des immeubles. Les taxis jaunes dansent le balai des New-Yorkais overbookés pressés d’aller « make a couple bucks » dans le quartier financier.

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Arrivés à Canal Street, on visite Little Italy et Chinatown, des villes dans la ville. Entre une devanture « Mozarella Piemonte Ravioli » et un chat porte-bonheur en plastique qui secoue la pâte… Je dirais que les deux quartiers sont aussi kitsh l’un que l’autre !

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Ceci dit, à Chinatown je découvre le « Bloody Angle » où les gangs s’affrontaient dans les années 1920 pour le contrôle du marché de l’opium et des jeux d’argent, ainsi que des boutiques familiales qui vendent de minuscules tortues d’eau… je suis sûre que ce sont les mêmes qui atterrissent à Central Park quand les parents en ont marre et se demandent comment ils ont pu accepter un truc pareil.

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Un plat de nouilles « aux légumes de Singapour » plus tard (j’ai fait confiance au vendeur sur ce coup-là !) on descend voir Ground Zero. Les paris sont ouverts sur le fait que le mémorial sera terminé pour le 11 septembre 2011, dix ans après les attaques.  Je dirais que oui, car ils avancent à une vitesse phénoménale.

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Dans Wall Street, on tombe sur une procession de ‘chemin de croix’. Après tout, nous sommes le vendredi de Pâques. Pour moi, élevée dans la laïcité, c’est étrange de voir cette cohabitation de religion catholique et religion du dollar, et de suivre des yeux cette simple croix en bois déambulant parmi les imposants gratte-ciels et autres temples de la finance.

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Passage obligatoire par le « Raging Bull » prêt à foncer dans la foule de touristes qui l’encercle en permanence, puis on rejoint l’embarcadère pour Staten Island.

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La statue de la Liberté est sublime, comme je ne l’avais pas prévu. Elle regarde l’Europe, et moi aussi finalement… (Quoique, si American Airlines s’acharne encore à me compliquer la vie par téléphone, je risque de m’installer ici pour de bon)

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Après je quitte mes potes pour me rendre sous les lumières de Times Square. C’est vraiment le mirage de la consommation, le lieu des pires caprices d’enfants-roi, et la poudre aux yeux. Je regardais tout ce cirque où les gens n’hésitent pas à vous marcher sur les pieds, en mangeant un hot-dog brûlant et en attendant Chloé&Antoine, les New-Yorkais d’adoption.

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Times Square porte mal son nom, quand on y passe quelques heures on ne se rappelle plus si c’est le jour ou la nuit, partout où l’on regarde tout n’est qu’un monde merveilleux de Disney Store, Mary Poppins et Roi Lion, American Eagle et Levi’s, Burgers et pizzas géantes, MTV et Nasdaq, le tout saupoudré de M&M’s et de chocolat Hershey’s.

(Il y avait une horloge à l’époque de sa création, mais elle est tellement dissimulée par les néons maintenant, que l’heure n’y a vraiment plus d’importance. C’est un mirage, et la foule de touriste s’y laisse prendre avec bonheur !)

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Après la découverte et le squattage intensif d’un mignon petit bar à Brooklyn, aménagé dans une ancienne boutique de bonbons, et après avoir réalisé qu’une journée en plein air  ça vous ouvre grand l’appétit, on termine la nuit dans une épicerie familiale qui nous comble avec des cheeseburger au top !

 

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 17:30

Mercredi soir j’embarque dans un bus de 8h qui me sort de Buffalo direction la Grosse Pomme. J’ai une angine énorme, mais heureusement, le fait de retrouver Chloé me redonne le sourire !

Jeudi matin, c’est un soleil radieux qui s’infiltre dans la chambre de Brooklyn et me fait comprendre qu’il n’y a pas une minute à perdre pour arpenter cette ville-monde.

On prend le métro en évitant soigneusement les « rush hour » qui sont 7h-9h et 17h-19h, et nous voilà sous la East River, avec les oreilles qui se bouchent, en direction de Manhattan.

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On ressort à l’air libre à Union Square, au milieu des arbres en fleurs, des marchands de bretzels et de hot-dog.

Quelques heures de shopping plus tard, et munies de salades-quinoa-gingembre-concombre-radis-plus-bio-et-light-tu-peux-pas-test on décide de pique-niquer à Central Park. (Oui bon, sauf qu’on se perd entre local et express et qu’on fait un détour par Harlem, à milles lieux de l’endroit où on voulait poser nos fesses. Foutu métro !)

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Je tombe sous le charme de Central Park, comme toute personne ayant passée des mois cloitrée à Buffalo je scrute les arbres en fleurs avec étonnement, persuadée que ça n’existait plus nulle part ! C’est pareil pour la faune, j’ouvre de grands yeux  devant les canards, les cormorans et les tortues par dizaines. Une vraie gamine. En même temps je réalise qu’il est sûrement possible de vivre plus proche de la nature à Manhattan qu’à Buffalo.

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Notre ballade digestive se termine allongées au soleil sur « Great Lawn » au milieu des cerfs-volants et des jeux de baseball. Je découvre aussi la communauté ultra-traditionnelle Juive, que je ne soupçonnais absolument pas.

On redescend ensuite la 5th Avenue, mythique et bondée à cette heure-ci. Sur cette avenue dédiée à l’opulence et à la beauté, on retrouve la Cathédrale St Patrick, (qui sent l’encens si typique de toutes les églises que j’ai pu visiter dans le monde !) le Rockefeller Center avec sa patinoire qui commence à fondre en Avril, et la Trump Tower. (Ces jours-là, d’ailleurs, Donald faisait parler de lui, en annonçant qu’il était candidat à l’élection présidentielle pour les Républicains)

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Enfin, chez Anthropologie, gros débat intitulé « de l’utilité des poignées de portes ». Ceci dit, ça reste un magasin de très bon goût et accessible.

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En parlant de goût, je trouve aussi que les familles qui vont faire coiffer les poupées de leurs enfants sur la 5th Avenue en manquent cruellement !

Après une première journée à marcher dans Manhattan, on retrouve le confort de Brooklyn.

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29 avril 2011 5 29 /04 /avril /2011 04:03

En vivant aux Etats-Unis, et puisque je me plains (régulièrement et à voix haute) de manquer de culture cinématographique, j’ai décidé de profiter de la large médiathèque de Canisius, de m’avachir dans mon canapé et de voir tous les films de James Dean. C’est facile, il en a fait trois, avant de mourir dans un accident de voiture en 1955 et de devenir une icône.

 

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Son premier film célèbre est ‘A l’est d’Eden”,  adapté du roman de Steinbeck par Elia Kazan, sorti en 1955.

L’histoire d’une famille en Californie pendant la Première Guerre Mondiale, mais surtout l’histoire du fils Cab qui veut attirer l’attention de son père car il se sent moins aimé que son frère. Le père est ultrareligieux, la mère qui est partie est tenancière d’une maison close, et la fiancée du frère n’est pas indifférente au charme de son beau-frère.

 

Une belle intrigue sur fond de chaleur d’été,  de ballots de paille et d’accent du Sud. Avec quelques scènes qui auraient été improvisées par James Dean, à la surprise de ses collègues acteurs.

 

A mon avis ça n’est pas le meilleur des films de James Dean, son jeu est très introverti, ou bien c’est moi qui ne me retrouve pas suffisamment dans cette histoire.

 

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Son deuxième film connu est « Géant » en 1956, de Georges Stevens. Les vies typiques d’une famille de ranchers au Texas, où James Dean partage la vedette avec Elizabeth Taylor, Rock Hudson et le jeune Dennis Hopper.

 

C’est un long film, avec des ellipses assez importantes, mais ce n’est jamais un film lassant. On y découvre la métamorphose du Texas avec la découverte du pétrole par les ranchers, et les fortunes colossales et soudaines que cela leur apporta. Le tout agrémenté d’un bon style de vie Texan ponctué de « Howdy, I’m mighty glad to be your neighbour ».

Bon après, il faut être fan de ce type de film-fleuve qui s’étale sur plusieurs générations, mais c’est mon cas, et la découverte d’autres acteurs mythique m’a aussi plu.

 

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Enfin, le troisième et dernier film de James Dean est « La fureur de Vivre » sorti après sa mort en 1955, et dirigé par Nicholas Ray.

Le titre Français est bien, mais le titre Anglais est mieux : « Rebel without a cause » soit un rebelle sans cause. Tout est dit dans le titre, James Dean joue ici à merveille le rôle d’un ado en conflit avec ses parents, et qui est incapable de se tenir hors d’affaires douteuses. C’était apparemment le reflet d’une génération Américaine qui tentait à l’époque de se défaire de celle de ses parents, mais ne trouvait aucune échappatoire, si ce n’est la violence.

Tout cela termine en tragédie, à l’écran comme à la ville, et le plus cynique reste que James Dean a tourné un spot télévisé pour la prévention routière lors de ce tournage !

 

James Dean dévoile tout son potentiel de « rebelle » dans la fureur de vivre, mais en général, je le préfère en cowboy solitaire dans Giant.

 

 

Tout cela me fait penser à la phrase de mon père ‘la culture c’est comme la confiture, moins on en a, plus on l’étale’ 

Je crois que j’étale encore pas mal, surtout au niveau cinéma (mais ça reste toujours un défi de bluffer sur un film que l’on n’a pas vu !) mais au moins je m’améliore.

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16 avril 2011 6 16 /04 /avril /2011 19:35

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Dimanche dernier, le bureau pour les étudiants internationaux nous emmenait visiter le Fort Niagara. Tous bercés par l’illusion d’un paysage sans neige, on s’en va gaiement sans manteaux : et on passe la visite à sautiller sur place pour se réchauffer !

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La guide de la visite avait une extinction de voix, donc j’ai compris l’histoire en pointillés, mais ça me fait toujours rire quand les Américains sont trés fiers d’un monument qui remonte à «  plus de 300 ans… »

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Enfin soyons sérieux, c’est quand même un site impressionnant, débuté par les Français en 1679. A l’époque, le site était très difficile d’accès et les troupes ne communiquaient pas avec les tribus indiennes locales, donc le premier hiver, 90% les soldats succombèrent à la famine et aux maladies dégoûtantes.

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En 1726 le plus joli bâtiment du fort est construit : le French Castle.  Ils sont tout de même arrivés à faire croire aux Indiens locaux que c’était une construction pacifiste, rien de militaire du tout, et sont allés jusqu’à l’appeler « House of Peace ». Une maison de la paix avec des meurtrières et des barreaux aux fenêtres ? Les Indiens étaient bien innocents…

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Old Fort Niagara a basculé entre domination Française et Britannique tout au long de sa vie, (se battre, c’est vraiment la seule chose qu’on arrive à faire avec les Anglais partout dans le monde !) avant de finalement devenir Américain. Il faut dire que c’était un point stratégique pour accéder à la Région des Grands Lacs et au Canada.

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Aujourd’hui, on peut visiter Old Fort Niagara, avec la maison du Garde Côte qui représente la seule présence militaire encore active sur le site et voir le Canada juste en face. (impossible à distinguer sur la photo, mais on a reconnu Toronto dans la brume, grâce à la fameuse CN Tower dont je parle ici)

Après une matinée à combattre le froid, direction les chutes du Niagara !

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Plus de 3 mois après mon arrivée à Buffalo, je découvre enfin les majestueuses chutes, côté Américain !!

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Nous sommes en Avril, mais il y a toujours d’énormes blocs de neige, qui font très « Pôle Nord ». Manque plus que les pingouins…

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 06:11

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Que dire sur Miami ? (Je crois que les photos parlent d’elles-même)

Absolument rien de culturel à visiter, alors on lézarde sur la plage, on passe des heures à choisir quel restaurant on va tenter ce soir-là, on se fait des tresses dans les cheveux, on compte les mouettes, on ramasse des coquillages, on observe les merveilles du bistouri (ou pas…)

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Miami est quand même un centre financier très important aux USA, je ne sais même pas comment les gens font pour se motiver à enfiler autre chose que des tongs le matin, ni pour aller observer des chiffres dans des tableaux, quand il fait si beau et que les palmiers vous font de l’ombre pour déguster votre glace…

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Notez que notre notre hotel, le Santa Barbara, n’était pas seulement un hotel, mais aussi un hostel et un motel !  C’est ça la magie de la Floride…

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8 avril 2011 5 08 /04 /avril /2011 04:28

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Et bien puisque ma soeurette a fait un article sur Boston, et que l’on y a visité les mêmes choses, je vais écrire le mien en parallèle, pour éviter les répétitions. (Vous avez dit solution de facilité ?) Donc ce qui est en gras provient de son blog

Mention spéciale aux Bostoniens : souriants, amicaux, sportifs, ouverts et cultivés... Toujours prêts à engager la conversation dans le métro ou à s’arrêter pour m’indiquer la route (et avec le sourire s'il vous plait) !

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Je ne pourrais être plus d’accord, un soir où on avait pris le pont sur la Charlie’s River pour pouvoir revenir par le ferry, on a rencontré un officier de la Navy adorable, qui nous a raconté sa vie militaire Bostonienne, s’est interrompu 5minutes pour faire le salut en écoutant le son du canon, puis nous a « invité »pour la traversée, gratuite pour lui !

La photo postée par Cécilia montre l’entrée du  « Big Dig » qui n’est autre que le plus grand projet routier urbain de l’histoire des USA. Boston a enfoui toutes ses autoroutes sous terre, et pendant mon séjour là-bas, un lampadaire apparemment assez lourd s’est décroché et l’histoire a fait les titres des journaux. Heureusement c’était la nuit, et il n’y a pas eu de blessés.

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On a croisé Boston Commons un nombre incalculable de fois bien sûr, et on a appris lors de la visite de Prudential Tower que le parc a successivement servie de lieu de paturage, place où l’on brulait les sorcières, et camp de base pour les soldats.

La photo a été prise sur l’un des canards de bronze de la statue « Make way for Ducklings », d’après un compte pour enfants célèbre aux US où les 8 cannetons se nomment Jack Kack Lack Mack Nack Ouack Pack et Quack. (Sympa à prononcer, on dirait du Chtimi, où comment repenser à Dunkerque quand on est à Boston)

Devant Quincy Market, j’ai été désignée volontaire dans le public pour un spectacle de break-dance, où le danseur a juste décidé de faire un saut-périlleux avant par-dessus 5 personnes.

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Le quartier de North End, ou « Little Italy » s’est résumé pour moi à un Hot Chocolate et une énorme part de Cheesecake !

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Même aquarium, même tortue trop fat, même pinguin-trop-choupinet (nous en bonus on a eu le poulet mort dans le bocal à côté de l’anaconda repu)

 

Pendant ces quelques jours à Boston, j’avais acheté le Citypass, qui donne accès à cinq endroits en ville pour environ moitié prix.

Puis encore plus au Sud : the John F. Kennedy Presidential Library & museum que j'ai adoré et visité une aprés-midi entière. Un superbe endroit pour un Grand président. L'emplacement du musée fut choisi par John Kennedy (il était passionné de navigation.) Pour la petite histoire, j'ai visité ce musée lors de ma dernière semaine aux Etats-Unis : il faisait un froid polaire et j'avais du attendre 20 minutes dehors le temps que la navette assurant la liason entre le musée et South Station vienne nous récupérer (Oui le seul "inconvénient" du musée c'est qu'il est délocalisé par rapport au centre ville. Mais situé juste à côté de l'université du Mass)

Dont le JFK Museum et Library, Pour la petite histoire, moi j’ai visité l’endroit le jour de St Patrick, donc c’était vide, parce que  tout le monde était occupé à boire de la bière verte et à applaudir la parade..(ce qu’on a aussi fait plus tard. C’est fou ce qu’ils prennent ça au sérieux ici, à croire qu’ils sont tous Irlandais. J’ai même vu un chauve avec une barbe couleur menthe-à-l’eau)

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J’ai adoré le musée aussi, qui retranscrit si bien ce vent d’espoir qui a soufflé sur les USA dans les 60’s (et qui rappelle l’arrivée d’Obama à la Maison Blanche)

 

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Dans le citypass j’avais aussi le musée des Sciences, (où j’ai découvert la taille du cerveau d’un chat…bon je m’en doutais vu le spécimen qu’on possède à la maison)  et aussi le Museum of Fine Arts.

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Et là, ça a été le coup de foudre (j’ai bien failli m’accrocher à un poteau jusqu’à ce qu’ils me prennent en stage, tout en réfléchissant à comment changer mes études pour l’histoire de l’art)

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La crème de la crème de la bourgeoisie Bostonienne en train de paisiblement contempler son histoire, l’histoire fondamentale des Etats-Unis. Le bâtiment en soi est époustouflant, d’une rare pureté, un lieu qui redonne de l’énergie. Et les collections, sont venues éclairer mes ballades à travers la ville : Boylston, Copley, Paul Revere, le site de la Tea Party…

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Et puis bien sûr j’ai retrouvé avec le sourire la petite danseuse de Degas et les nénuphars de Monet, tous les deux rencontrés pour la première fois à Londres.

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Enfin, Harvard, et je suis ravie d’avoir pu voir « The Social Network » car ça m’a aidé à me créer un mythe, car sinon c’est juste un campus comme les autres. Après avoir mangé un délicieux hamburger, on a passé l’aprem à lancer des regards suspicieux à tous les autres jeunes pour se demander s’ils faisaient partie de la noble institution. (qui est la plus ancienne du pays et, ne l’oublions pas, a débuté comme institut de théologie en 1638).

J’ai aimé le fait que Boston accueille tout le monde, depuis tous les temps. Même en tant que touristes, pendant 5jours, on s’est senti Bostoniens dans l’âme. Pour peu que l’on prenne le temps de comprendre un peu comment elle s’est construite, c’est une ville qui a beaucoup a offrir, et où chacun peut trouver sa place .

POUR PLUS DE PHOTOS, IL Y A L’ALBUM A DROITE !!

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  • : Etudiante en business management en France, j'ai la chance de passer un semestre d'échange a Canisius College dans l'etat de New-York aux USA.
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