Le week-end du 12 et 13mars, nous étions à Toronto ! Depuis janvier, je n’avais pas quitté Buffalo, et donc le simple fait de prendre le bus et de quitter la ville par le « highway » était déjà en soi une bouffée d’oxygène.
Une sieste de 2h30 plus tard (entrecoupée par les douanes et leurs supers questions « avez-vous des animaux vivants avec vous ? Oui bien sûr voici ma poule domestique et l’hippopotame est dans mon sac à dos ! ») j’arrive à Toronto, capitale économique du Canada, avec ses 2,5 millions d’habitants.
La tour CN, qui dépasse les 500m de haut, est l’emblème de la ville, et surplombe tous les autres gratte-ciels. Dès le départ, je me tords le coup pour apercevoir un bout de ciel au milieu de cette ville verticale. L’architecture est très belle, mais ces couloirs créent un vent incroyable.
On se ballade dans Chinatown, et surprise, avant que je ne le réalise je suis attablée devant un « croissant » chez Tim Hortons traduit en Chinois, avec mes potes de 4 nationalités différentes et entourée de vieux lisant le journal ou bien jouant tranquillement aux échecs. Situation cosmopolite vous avez dit ?
La ville est attirante, et c’est rassurant de voir que quelque part il y a une foule énergique et bien plutôt bien habillée, et pas engourdie par le froid et piétinant sur place comme celle que l’on voit souvent à Buffalo.
Le soir énorme hamburger accompagné de sa poutine, puis quelques bières dans le quartier des affaires, où les bouches d’égout fument la nuit.
Le dimanche, raison de notre venue à Toronto : le match de Basket NBA entre l’équipe les Toronto Raptors et les Charlotte Bobcats.
Je suis toujours autant fascinée par le jeu que par le « show » autour de ce sport. (Le match ne comprend que 4 périodes de 12 minutes, mais on est restés presque 3h dans le stade) On a du voir à peu près toutes les choré de pom-pom possibles et envisageables, plus des distributions de prix allant du T-shirt à l’écran plasma, en passant par les pizzas. (qui sont effectivement passées juste à côté de nous, mais comme on n’avait plus de voix, impossible de participer à ce stupide concours de celui-qui-hurle-le-plus-fort, donc on a juste eu droit à l’odeur !)
Une fois que le public a compris que les Raptors allaient être battus (95 à 90) tout le monde part. Il n’y a plus rien à voir. Comparé au reste du jeu qui est un divertissement constant, dès que le public se lasse, il s’en va. Et la fin du match part en cacahuète…
Ceci dit, j’avais juste en face de moi, reconnaissable entre mille pour la fanatique que je suis, une énorme image de … mosieur Tim Horton, qui bien sûr jouait au Hockey avec l’équipe des Toronto Maple Leafs.
Bref nous on est restés bien sûr, et une fois qu’ils nous ont vraiment mis dehors, on a recommencé notre ballade dans Toronto, jusqu’à la patinoire au bord de l’eau, d’où l’on peut aussi observer les avions de très près, puisque l’aéroport est situé sur une sorte de « polder »
Et puis après ces quelques heures hors des Etats-Unis, on a quand même repris le bus vers notre bonne vieille ville de Buffalo, en rêvant déjà au Springbreak J